Agriculture et élevage

Un retour à la terre pour une paix durable et une société aux bases solides

L’Ecole soufie internationale en collaboration avec l’organisation Tiers Monde Famille Humanitaire – TFH, s’engagent dans un projet de paix globale et d’élaboration de société par l’agriculture et l’élevage. Ce projet s’élabore sur plusieurs ha de terres arables s’inspire de la pensée de Cheikh Ahmadou Bamba qui a dit : «

« Sois comme la terre : elle absorbe tous les déchets de l’Humanité mais en retour, elle ne restitue que du bien : des plantes, des fleurs et des fruits. »
Cheikh Ahmadou Bamba

A l’Ecole soufie internationale, nous avons la conviction que, pour restaurer la paix dans la société, il est indispensable de revenir à l’origine des conflits et des guerres. Ceci permettra de parvenir à la racine de la violence et de la haine et de trouver des solutions pour une paix durable. Toutes les guerres, tous les conflits ont une cause économique. L’avidité et l’égoïsme prennent naissance en effet au niveau de la terre : les richesses que recèle la terre déclenchent en l’homme le désir de prendre et d’amasser, et souvent aux frais d’autrui ! C’est ce qui conduit à une répartition injuste des ressources entre individus, communautés et nations.

La Terre : source de conflits, ressources pour la paix

La richesse de la terre a été, depuis des temps immémoriaux, un déclencheur d’avidité, d’égoïsme et de conflits. Aussitôt que les ressources sortent de terre, l’avidité sort des cœurs, ouvrant la voie aux conflits entre individus, communautés et nations. Aujourd’hui, nous devons apprendre à utiliser la terre comme une ressource pour la paix.

Pout ou la réalisation d’un village de paix au 21ème siècle

Aujourd’hui, la pensée de Cheikh Ahmadou Bamba est actualisée à Pout par le Maître Cheikh Aly N’Daw qui ne laisse pas une seule pierre au repos dans l’édification non seulement du village de paix mais aussi du citoyen de paix.

Ce projet constitue un modèle d’éveil de conscience chez les paysans et les jeunes de Pout et plus largement du Sénégal dans son ensemble. Il s’agit d’éveiller ces consciences au capital humain qu’ils représentent et à la richesse de leurs ressources terrestres en tant que signes de la bénédiction accordée à leur sol. Le travail vise à faire des paysans de véritables acteurs de leur travail et de leur destinée et à réduire leur dépendance à l’égard de l’Etat par la promotion d’une alternative à toute la violence économique profondément ancrée dans la société à tous les niveaux.