La Paix répond à un besoin profond de l’être humain. Elle est la condition de son bonheur et de son développement. Paradoxalement, elle n’est pas un état naturel, inné. À notre naissance, tout un environnement nous accueille : une certaine famille, un certain pays, des valeurs, des tabous… Selon que nous naissons dans un hémisphère ou dans l’autre, dans un milieu économique ou un autre, les conditions de notre vie changent et les vérités reconnues par notre milieu aussi. Et si les circonstances s’y prêtent, voilà que le choc des vérités, le choc des cultures, transforment les protagonistes en ennemis farouches et change la rencontre en guerre impitoyable.
Les États, les communautés d’appartenance ont une histoire ancrée dans leur mémoire historique. Cette mémoire est transmise de génération en génération et s’incarne dans la relation à l’autre. Et tout être naissant dans ce contexte historico-social en porte les stigmates.
Il en va de même avec notre contexte familial qui nous transmet des notions considérées comme des vérités dans la culture dont il relève. C’est aussi ce contexte familial qui initie l’enfant à la relation, par le biais des jugements et des condamnations que les circonstances de sa vie le conduisent à porter sur ses proches.
La formation de l’Être de Paix commence donc par la prise de conscience de ce conditionnement historique et familial. Chacun de nous est, en effet, le produit de ces deux héritages, historique et parental, qui constituent notre support pédagogique dans le cheminement vers la Paix.
À partir de cette expérience du conditionnement, nous entamons notre parcours sur le Chemin initiatique vers la Paix. À la dernière étape, le cheminant aura fait l’expérience de la conscience. Il aura découvert la liberté créatrice, la notion du choix libérateur et celle de l’amour inconditionnel et universel. Il sera devenu à son tour un Être de Paix capable de proposer au monde une Paix véritablement durable.